Braffe
GALERIE DE PHOTOGRAPHIES
Vers 1830, la population comptait 827 habitants. La commune renfermait 199 maisons. Le château du Quesnoy qui appartient à MM. les héritiers Degaest offre une jolie maison de campagne, peu vaste, mais de construction moderne et bien située.
Il ne s'y fait à Braffe d'autre commerce que celui des productions du sol, du bétail qu'on y élève et du laitage. Un moulin à blé, mû par le vent, un briquetier, deux maréchaux-ferrants, deux marchands de bas de laine, un marchand de bestiaux.
Les productions territoriales consistent en froment, seigle, orge de mars, orge d'été, avoine, féveroles, foin, trèfle, luzerne, colza, lin, pommes de terre, légumes et fruits. Il y a peu de prairies natrurelles. Il y a plusieurs étangs. On remarque dans les alentours du village de gras pâturages, qui ne reçoivent d'autre irrigation que celle des eaux pluviales. Les jardins potagers sont clos de haies vives et garnis d'arbres fruitiers. Vergers attenant aux habitations et plantés de pommiers, de poiriers et de noyers. Il y a 34 bonniers de bois taillis peuplés de coudriers, d'aunes et de frênes, entremêlés de chênes, de frênes et de bois blancs sur futaie. Quelques aunaies. Quinze fermes. On a supprimé les jachères sur un grand nombre de points. Le recensement de 1829 donne à la commune : 61 chevaux, 24 poulains, 141 bêtes à cornes, 36 veaux, 41 porcs.
Braffe eut l'honneur de connaître un très grand historien local : L'abbé Joseph GORLIA. Pierre André Delforge de Basècles a très bien résumé le portrait de cet homme :
Cet homme simple peut se décrire par ces mots : compétent, disponible, pieux. Joseph Gorlia naquit à Ath le 4 avril 1877. Il était le fils de Oscar François Gorlia, négociant à Ath et de Marie Joséphine Octavie Mariaule. Après des études moyennes au Collège d’Ath, il entra au Séminaire et suivit ensuite les cours de la Faculté des Sciences de l’Université de Louvain.
Il fut ordonné prêtre par Monseigneur du Rousseau le 31 décembre 1899. Le 21 septembre 1900, il fut nommé professeur de mathématiques et de sciences au Collège Notre-Dame de Bon-Secours, à Binche. Parfait gentleman, d’une éducation soignée, très courtois, très bienvaillant l’abbé Gorlia prodiguera son enseignement pendant plus de 25 ans au Collège de Binche. Homme d’une profonde piété, il était très strict avec les autres mais aussi avec lui-même. Le 20 juillet 1928, l’abbé Gorlia est nommé curé de Ramegnies-les-Thumaide par Monseigneur Rasneur, évêque de Tournai. En 1929, il reçoit la Médaille Civique de 1èreclasse en récompense de ses 25 années d’enseignement et la même année il fut nommé Chevalier de l’Ordre de Léopold. L’abbé Gorlia était aussi professeur à Leuze, au Collège Saint-Eloi, jusqu’en 1935. En 1933, il publie Histoire de Rameignies, en 1935 Histoire de Wadelincourt, en 1938 Histoire de Basècles, en 1945 Histoire de Thumaide, et en 1949 Histoire de Braffe.
En 1947, pour des raisons de santé, il quitte Ramegnies pour Braffe où il décède le 2 février 1951. Il repose au cimetière de Braffe.
Il ne s'y fait à Braffe d'autre commerce que celui des productions du sol, du bétail qu'on y élève et du laitage. Un moulin à blé, mû par le vent, un briquetier, deux maréchaux-ferrants, deux marchands de bas de laine, un marchand de bestiaux.
Les productions territoriales consistent en froment, seigle, orge de mars, orge d'été, avoine, féveroles, foin, trèfle, luzerne, colza, lin, pommes de terre, légumes et fruits. Il y a peu de prairies natrurelles. Il y a plusieurs étangs. On remarque dans les alentours du village de gras pâturages, qui ne reçoivent d'autre irrigation que celle des eaux pluviales. Les jardins potagers sont clos de haies vives et garnis d'arbres fruitiers. Vergers attenant aux habitations et plantés de pommiers, de poiriers et de noyers. Il y a 34 bonniers de bois taillis peuplés de coudriers, d'aunes et de frênes, entremêlés de chênes, de frênes et de bois blancs sur futaie. Quelques aunaies. Quinze fermes. On a supprimé les jachères sur un grand nombre de points. Le recensement de 1829 donne à la commune : 61 chevaux, 24 poulains, 141 bêtes à cornes, 36 veaux, 41 porcs.
Braffe eut l'honneur de connaître un très grand historien local : L'abbé Joseph GORLIA. Pierre André Delforge de Basècles a très bien résumé le portrait de cet homme :
Cet homme simple peut se décrire par ces mots : compétent, disponible, pieux. Joseph Gorlia naquit à Ath le 4 avril 1877. Il était le fils de Oscar François Gorlia, négociant à Ath et de Marie Joséphine Octavie Mariaule. Après des études moyennes au Collège d’Ath, il entra au Séminaire et suivit ensuite les cours de la Faculté des Sciences de l’Université de Louvain.
Il fut ordonné prêtre par Monseigneur du Rousseau le 31 décembre 1899. Le 21 septembre 1900, il fut nommé professeur de mathématiques et de sciences au Collège Notre-Dame de Bon-Secours, à Binche. Parfait gentleman, d’une éducation soignée, très courtois, très bienvaillant l’abbé Gorlia prodiguera son enseignement pendant plus de 25 ans au Collège de Binche. Homme d’une profonde piété, il était très strict avec les autres mais aussi avec lui-même. Le 20 juillet 1928, l’abbé Gorlia est nommé curé de Ramegnies-les-Thumaide par Monseigneur Rasneur, évêque de Tournai. En 1929, il reçoit la Médaille Civique de 1èreclasse en récompense de ses 25 années d’enseignement et la même année il fut nommé Chevalier de l’Ordre de Léopold. L’abbé Gorlia était aussi professeur à Leuze, au Collège Saint-Eloi, jusqu’en 1935. En 1933, il publie Histoire de Rameignies, en 1935 Histoire de Wadelincourt, en 1938 Histoire de Basècles, en 1945 Histoire de Thumaide, et en 1949 Histoire de Braffe.
En 1947, pour des raisons de santé, il quitte Ramegnies pour Braffe où il décède le 2 février 1951. Il repose au cimetière de Braffe.
